[RP] Une arrivée...

"Tiens! Qu'est ce que tu fais là, toi?" demanda Kaede au jeune nécromant.

Le pauvre Kad resta bouche bée devant la merveilleuse apparition. Son cœur ne pouvait pas faire sortir tout ce qu’il ressentait. Mieux fallait se contenir de peur d’être ridicule. Après un toussotement sonore, le nécromancien observa le visage de Kaede. Comment se sortir de cette gênante situation ?
Mentir ! C’était le seul échappatoire.
Tentant de ne pas se laisser distraire par le visage d’ange qui s’offrait à lui il bégaya :

_J…Jjjj….Jee….je…..pour……je….pour le….ttttr…travail….ttrrrr….travail…on
mmm’….m’a demanddd…demandé ddde….vous aa…ppp…apporrrrter sssses….sss….. ses
ffflleu….flllleu…fleu….*

Le nécromancien, arrêta sa phrase totalement essoufflé. L’air interrogateur, Kaede termina la phrase de celui-ci :

_Fleurs ?

Son interlocuteur acquiesça. La belle rôdeuse se doutait-elle
de quelque chose ?...
Sans doute que la malchance de Kad fit que oui.


_________________

*Kad : "Pour le travail on m’a demandé de vous apporter ces fleurs"

Kaede était surprise par le comportement de Kad.

"Ah? Donc tu as... un genre de commerce? Des livraisons, quelque chose comme ça?"

[HRP]
Petite note: ne surestime pas Kaede, elle est comme moi. Certes, c'est
une petite bombasse (et je dis ça en toute modestie), mais elle est
souvent concon [/HRP]

Kaede adressa au nécromant un sourire chaleureux, tout en tendant les mains pour prendre les fleurs.



"Et bien merci, je suis très touchée par cette délicate attention! Tu
le diras à celui ou celle qui t'a demandé de me les porter!"

Du haut de son rocher Arachnos vit le nécromant s'enfuir jusque derrière une battisse administrative.

#J'me demande ce qui lui arrive à celui là... j'pense que j'vais aller voir, ouais, je vais aller voir ça de plus près...#

Surprise par la réaction de fuite du nécromant, Kaede haussa les épaules.

"décidement, il est bizarre, çui la!" pensa-t-elle.

Elle rentra dans sa chambre, puis arrangea les fleurs dans un vase. Elles étaient très jolies, et sentaient très bon. Cette délicate attention mit du baume au coeur de la jeune rodeuse.

"Je pense que je vais me sentir bien ici..."

De bonne humeur, elle sortit en chantonnant de sa chambre, et se mit en quete d'une personne qu'elle souhaitait voir.
Arrivée devant lui, elle le salua.

"Ainsi donc je dois t'appeler "chef", maintenant, Féanor? Mes félicitations pour ta promotion! Et tu es un très bon chef, si tu accueilles les nouvelles arrivées comme je l'ai été! Merci pour ces fleurs, elles sont magnifiques!"

Fëanor ne su vraiment comment réagit, la rodeuse l'avait surpris plongé des ses pensées, il cette histoire de fleur ne lui revenait pas.

-Ah ! Kaede ! Les fleurs ? Euh. oui, enfin, non mais... Pardon. Et oui je suis le remplaçant officiel de ce pauvre Unen, qui a eu un accident. Tu n'ai pas obligé de m'appeler de la sorte, à moins que tu sois portée sur les titres... Je suis toujours le vieux Fëanor Valandril d'Ascalon, et "mes" officiers abattent dix fois tout le boulot que je suis censé faire.

Il lui sourit et la rodeuse lui rendit aimablement. Il y eu un petit moment de silence, et Fëanor se rendit compte qu'il avait oublié quelque chose...

-Oh ! Et, je suis très heureux de t'accueillir parmis nous. Tu as de la chance, tu connais tout le monde, tu te feras vite à l'ambiance. Ce qui m'épargnes aussi un long discours d'explications diverses ! C'est pas un luxe.
Mon bureau est en face de l'infirmerie, dans la grand salle extérieure, c'est la grand porte avec des tonneaux devant. C'est la chambre de réunion des officiers, et je l'ai choisie car il y a de l'espace et on s'y sent en paix. Et, je n'avais pas envie de voler les appartements du sieur Aïre.
Tout le monde peut m'y trouver, sauf contre indication du garde. Mmm... et bien voilà, je t'ai tout dit.
Bienvenue chez vous, Mademoiselle Kaede Galdoron.

Kaede eut un sourire radieux.

"Oui, c'est vrai, je connais tous les officiers, et un certain nombre de membres. Au fait, je voulais te remercier aussi d'avoir accepté que je sois officier aussitot arrivée. Je sais que ça n'est pas habituel chez les LCA, je pense même etre la seule personne à avoir eu le droit à ce véritable traitement de faveur!
Je tacherai de m'en montrer digne !"

Au fin fond des cuisines du hall, le chef cuisinier commençait à en avoir assez, une jeune derviche c'était invitée. Et elle ne cessait de raconter des bêtises, comme quoi, selon ses propres propos "il servait de la bouse d'Iboga" et que cela "puait la fosse sceptique".
Il sera donc les poings pour éviter de cogner la jeune femme. Celle-ci abordait des cheveux blancs, un grand sourire jovial mais en même temps, on le ressentait complètement immature et enfin des yeux marrons, dont l'innocence enfantine n'avait été soufflé:
-Vous pouvez partir?!, rugit le cuistot qui commençait à en avoir assez.
-...
-Mais vous allez repondre, oui?
-Non, désolé je ne peux pas partir.
-Quoi? Mais vous vous moquez de moi là!
-Mais je vous ai répondu
-J'en ai assez, sortez d'ici tout de suite!
-Je ne me moque pas de vous, voyons, quelle idée!

Le cuisinier, à bout de nerf, appela la garde, qui l'emmena de force à l'extérieur. Pendant qu'elle se faisait trainer dehors, elle essayait en vain d'entretenir la conversation avec ces braves hommes.
Quelques instants plus tard, elle mangea le bitume des escaliers...

Le temps passa, et elle eclata de rire, le nez en sang..Un soldat passa à coté d'elle et accelera l'allure pour s'écarter de cette folle qui s'exclaffait sans raisons