Guilde des Colporteurs d'Ascalon
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 Récit d'un Voyage.

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Fëanor
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Fëanor


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MessageSujet: Récit d'un Voyage.   Récit d'un Voyage. Icon_minitimeJeu 23 Nov - 23:18

Journal de Voyage.


Entrée n°1 :

C’est donc ça la Canthe. Un continent divisé en trois, géographiquement comme dans les cœurs.
L’empire de Canthe et son immense ville où les habitants s’entassent, vivant les uns au dessus des autres, est régit par le grand Empereur Kisu. Cela me rappelle Ascalon… un puissant empire rongé par un mal immense.
Mais ce mal est il bien plus terrifiant que ce qui se passe dans le reste du continent ? Deux grands peuples, les Luxons et les Kurzicks se battent cruellement, de braves guerriers jadis frères se massacrent… et je serais prêt à parier ma barbe qu’ils ne savent même plus pourquoi.
C’est navrant.


Entrée n°2 :

En deux jours, j’ai vu ce qu’était l’empire du dragon. De riches habitations raffinés en son cœur et des bidons villes d’une immensité effrayante sur des dizaines de kilomètre autour.
Cependant, il existe un petit coin de paradis dans cet empire. C’est une île à l’ouest, l’île de Shing Jea. Je vais rester une semaine ici pour me renseigner sur la culture canthienne et profiter des grandes étendues vierges.


Entrée n°3 :

Je me ressource ici. La seule source d’agitation majeure est l’académie du pays. Quel plaisir de voir tous ces jeunes espoirs devenir de bons guerriers qui pourront libérer leur empire, et pourquoi pas venir en renfort au grand Ascalon ?
Dans cet univers que je me permet de juger d’un grand calme, tous ces jeunes hommes et jeunes femmes apprennent très vite, beaucoup plus vite que dans l’atmosphère guerrière de ma vieille patrie.
Cela me fait penser à mes anciennes utopies… deviendrais je vraiment vieux ? Ma « guilde de héros » n’a jamais sauvé Ascalon mais a bien aidé, un temps.

Entrée n°4 :

J’ai été témoins d’un événement intéressant aujourd’hui. Un maître a brutalement égorgé son élève avec un vieux sabre. Un moine était là. Plutôt que d’immédiatement refermer la plaie, il a attendu. Puis il se concentra, un bref laps de temps après, et remis d’aplomb le jeune élève, qui s’enfuit alors en courant.
Ces Canthiens entraînent leurs jeunes a la mort. Ils sont apparemment en mesure de ressusciter certains morts… disons très frais… Je pense que cela vient de leur croyances. Leur Outre Monde est différent du notre, même si les grand Dieux sont toujours là. Chez eux, des émissaires accompagnent les nouveaux morts vers les brumes éternelles. Je pense donc qu’en agissant suffisamment vite, ils peuvent ranimer intégralement des morts… tant que leurs enveloppe charnelle est utilisable.
Quand je pense à ça, j’ai bien fait de tirer ma flèche dans le torse et non pas dans la gorge du maître… sans quoi le vieil homme ne serait pas en train de pester contre « l’assassin mantide putride » qui lui a fait voir les brumes de très prêt…
Je vais quitter cette île, il est grand temps que j’aille découvrir le reste du continent.


Entrée n°5 :

Je ne me sens pas rassuré, comme menacé. Quelqu’un m’a suivit et m’a observé pendant les deux jours qu’il m’a fallu pour me rendre chez les Kurzicks.
Ce peuple m’intrigue. Ils ont un style de vie –un style tout court d’ailleurs- spécial. Ils vivent dans une forêt toute aussi unique. Les arbres ici sont gigantesques, sombres et effrayants. Les Kurzicks y habitent dedans. Mais leurs villes sont bien sur la terre ferme.
Attachés à leur passés, la nation kurzick est composée de grandes Maisons familiales.
Je voulais me rendre à la Maison Zu Heltzer, la plus grande. Mais le garde m’a envoyer brosser mes cheveux ailleurs. J’ai donc pénétré les lieux sans autorisation de personne, discrètement. Avec le peuple qui navigue ici, personne ne l’a remarqué, et puis, que ferais un pauvre Tyrien isolé au sein de la capitale ?


Entrée n°6 :

Le peuple Kurzick est très fier, et personne n’a l’air de s’entendre avec personne. Cela dit, tous deviennent frères d’armes lorsqu’il s’agit de tuer leurs pires ennemis : les Luxons.
J’ai suivi une caravane de guerriers qui rejoignait un lieu apparemment crucial pour toute la nation, le Fort Trembleforêt.
La bataille faisait déjà rage, j’ai vite compris qu’elle faisait toujours rage ici. Je me suis hissé sur les branches d’un arbre géant situé en plein sur la frontière entre les deux peuples.
De là, j’ai tout observé. J’ai vu une armée se ruer contre les portes d’ambre du fort.
Ces idiots… il se battent entre humains. Si seulement ils voyait ce qu’il se passe en Ascalon.
Mais quelque chose attira mon attention. Suivant la première vague, des troupes très disparates attaquaient a leur tour les portes. Des Canthiens… et pire… des Tyriens… des enfants de Tyria qui se battait contre leurs frères, de l’autre côté du fort. Quelle idiotie !


Entrée n°7 :

Je suis finalement resté un jour dans mon arbre, observant la sanglante bataille sans que personne ne me remarque.
Il y a parmi les combattants qui se sont alliés aux Luxons et Kurzicks de grands héros.
Deux ont attiré mon attention aujourd’hui.
Le premier s’est dressé sur une tortue géante ornée d’une machine infernale, et fit un rapide discours à toute sa troupe. Il les encourageait, « Luxons ! Mes Frères ! Montrons leur ce que notre sang vaut ! » Dans la seconde, tous se ruèrent sur l’autre camp en hurlant.
L’autre général, dans une rutilante armure de plaques ambrées, parlait du haut d’un des murs : « Vous resterez debout ! Vous vous battrez ! Quoiqu’il arrive, nous les tiendront ! »
Ce dernier me rappela mes batailles en Ascalon, avec Thaoth, cet orateur caché, qui se dressait, seul, au milieu du champ de bataille, en vociférant de magnifiques louanges pour la victoire.
Mais nous ! Nous nous battions contre des bêtes… pas entre nous !

Entrée n°8 :

Je suis partit vers le Sud, dans la forêt Kurzick. Ce que j’ai vu hier m’a révolté. Mais que puis je faire, seul ? Contre deux peuples plus bornés qu’un dévoreur aveugle… tant pis, ils se massacreront bien tous un jour.
Mais je parlerait à tous les Ascaloniens que je trouverais, je leur montrerais le sceau de Rurik, le symbole de la résistance, des réfugiés, de ma famille. Et ils arrêteront de s’entretuer… ils aideront les Luxons et les Kurzicks a regarder ensemble vers le mal qui ronge leur continent.
Je me fait vraiment vieux pour être aussi optimiste.


Entrée n°9 :

Je suis pourtant habitué à l’exploration et la survie en solitaire, mais cette forêt ne me rassure pas. Tous les êtres ici sont robustes et intelligents, et j’utilise souvent mes jambes à très fort escient.
Je suis tombé sur un groupe de guerriers Kurzicks au hasard d’un chemin, ils étaient en pleine bataille contre des créatures humanoïdes à la stature imposante.
Etant donné la difficulté de leur position, je les ai aidés et nous avons terrassé ces bêtes.
Après tout, il est normal que je les aide non ? Je suis chez eux.


Entrée n°10 :

J’ai été témoin d’un événement étrange, un de plus. J’ai vu un jeune homme kurzick, entouré de sa famille et de tierces personnes, se faire avaler par un arbre. Mais un petit, un « normal » serais je tenté de dire. Tout au long de ce rituel, trois femmes chantaient, ou incantaient un sort. Peut après, un colosse est sorti de là où le jeune homme fut avalé… une sorte de géant végétal. Tout le monde a applaudit : « Gloire au Juggernault Keigen ! »
Quel effroyable coutume…


Entrée n°11 :

Je suis arrivé dans un grand palais érigé apparemment à la gloire de Balthazar. Il s’agissait en fait d’une armurerie prestigieuse pour les guerriers Kurzicks.
Je me suis assis devant la grande statue du dieu de la guerre pour prier. Je n’en avait jamais vu de telle en Tyrie… elle est immense, très bien taillée et entièrement en un matériaux précieux –de l’or ? ou la fameuse ambre ? je ne sais pas.
En me relevant, j’ai sentit une immense masse me pousser en avant. Je me suis retourné et je me suis retrouvé nez à nez avec une espèce de container de métal brillant à la forme vaguement humanoïde, un guerrier. Ce primate m’a, dans son langage limité, fait comprendre qu’il avait une envie pressante de prier lui aussi.
Quelle bêtise ai je fait de lui mettre une main chaleureuse sur son épaulette et de lui proposer de se recueillir ailleurs.
Il prit son élan pour me donner une coup de casque a m’écrabouiller comme un œuf de Dévoreur, mais avant d’entamer la chose, une paire de mains gantelées lui ôtèrent son chef d’acier. La brute, dans une position cambrée à l’extrême, ne tenait plus qu’entre ces même mains qui lui serrait la tête.
La dernière chose qu’il vit avant de tomber dans les pommes est la tête de mon brave Arthas se rapprocher à une vitesse folle.


Entrée n° 12 :

Je suis soulagé d’avoir croisé la route de ce fidèle et robuste guerrier. Une chance !
Que faisait il en ce pays ? Il paraît que la guilde fait du commerce avec les Kurzicks.
Que faisait il dans cette armurerie ? Il paraît qu’il suit Mehnlo et une armée de braves qui a pour but d’un jour libérer la Canthe. Il venait de se battre contre une vague de créatures immondes, et son armure était détruite, il en cherche donc une autre.
En tout cas, il a trouvé le casque.


Entrée n°13 :

Arthas est repartit vers le nord, à Keineg. Il paraît qu’on y confectionne de magnifiques protections.
C’est dommage, je me sentais beaucoup plus en sécurité avec lui. Mais il a dit qu’on se retrouverais peut être chez les luxons.
Comment avait il deviné mon prochain objectif ?


Entrée n°14 :

Je suis resté 3 jours sans voir aucune forme de vie familière depuis mon départ vers la mer de Jade.
Je suis suivit. Je le sais, je le sens. Je me demande encore pourquoi j’ai tout le répit nécessaire pour écrire ces lignes… Mon poursuivant me veut il du mal ? Qui cela peut il être ? Pourquoi attends il ? Est il perdu ?
J’ai décidé qu’il serais bon que je me dépêche de rejoindre le pays Luxon.


Entrée n°15 :

A la frontière, j’ai vu un animal qui m’étais encore inconnu. Un petit tigre rayé de noir et de blanc. La bête était blessée et féroce, un dard était planté dans sa patte.
Le tigre semblait, avec beaucoup de mal, fuir quelque chose. Aussitôt j’aperçu un jeune aventurier lui courir après en hurlant. A ses trousses était une bête immense faite de chair difforme et d’os. Qu’étais ce donc ? La chose obéissait à l’inconnu, qui lui ordonna d’achever le tigre.
Ni une ni deux, j’ai encoché ma flèche, bandé mon arc et la tête de ce nécromancien vola bien loin.
Un tir réussit, assurément.
C’est alors que le démon de chair continua tout droit et se planta la tête dans une racine géante, avant de se décomposer d’un coup.


Entrée n°16 :

J’ai adopté le pauvre petit tigre qui servait de victime au sadique de hier. Cela m’a rappelé ma jeunesse… le domptage des animaux, s’en servir comme compagnon de route…
Je pensais avoir oublié cela.
Je l’appelé Azra. Ca fait un peu canthien je trouve. Après tout, au buffet de Grenth il faut faire comme les habitants de l’Outre Monde.
Et puis cela me rappelle cette mystérieuse et intrigante jeune rôdeuse qui était un grand officier des Colporteurs, à l’époque où je suis entré.
Dire que j’ai dépensé une fortune d’offrandes à Grenth pour essayer de retrouver son âme, et d’éclaircir ce meurtre, au péril de ma vie.
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Fëanor
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MessageSujet: Re: Récit d'un Voyage.   Récit d'un Voyage. Icon_minitimeJeu 23 Nov - 23:19

Entrée n°17 :

Ca y est ! Je suis chez les Luxons. L’ambiance est nettement plus chaleureuse ici, mais ces braves gens ont l’air moins… évolués que leurs ennemis. Du moins mentalement.
J’ai vu un vieillard, je veux dire un homme d’environ 75 ans arborant une longue barbe blanche. Il parlait a des aventuriers venus de Canthe et de Tyrie. Plus il parlait, plus il montait le ton, et plus il arrosait le sol d’une pluie de postillons.
Il ventait les mérites de son peuple, il montrait un immense canon suspendu en l’air. Des luxons le firent descendre sur une tortue géante, l’harnachèrent solidement. Peu après, un immense claquement déchira l’air, l’arme venait de faire feu. Son projectile tomba plus loin, explosant sur un groupe de nagas dont il ne restait plus que des restes fumants.
Le vieillard trépignait de joie.
Je lui ai fait remarquer que c’était là beaucoup d’efforts et beaucoup de temps pour égaler la puissance d’un trébuchet.
Furieux, il hurla : « Sachez jeune homme que votre ignorance devrait vous faire savoir… » et il s’étouffa dans une nuée de postillons.
Sachez que votre ignorance devrait vous faire savoir… je méditerais là dessus un jour.
J’ai relevé le pauvre homme et lui ai dit qu’il devrait savoir qu’un ignorant ne sais rien de ce qu’il semble ignorer, et que si il vivra 20 ans de plus, il comprendra.


Entrée n°18 :

Je suis arrivé à Cavalon, la capitale de la nation Luxon. J’aime bien le nom de cette ville, il me rappelle Ascalon.
La ville en elle même n’est pas immense, mais on est forcé de constater la différence avec Keineg. C’est vrai, depuis que je parcours ce continent je n’avais pas encore fait cette comparaison.
A Keineg, on voyage au milieu de milliers d’habitations, et pourtant que font ces gens ? Il n’y a guère plus que deux ports et quelques quartiers riches dans cette cité… Est ce que chacun se bat seulement pour sa propre survie ? Et derrière ces magnifiques prétentions et cet empereur mystérieux se cacherais une immense société de pécheurs qui meurent de faim ?
Non, non, je dois tirer d’hâtives conclusions. Je pense que je n’ai tout simplement pas vu le fond des choses.
Tandis qu’à Cavalon, ainsi que chez les Kurzicks, on voit beaucoup plus d’autochtones que d’habitats. C’est peut être une impression. Et puis, ces cabanes hissées sur le dos de crustacés géants ont l’air plus spacieuses à l’intérieur qu’a l’extérieur.
Une chose est sure, ça doit sentir horriblement le poisson pas frais.


Entrée n°19 :

Je vais me reposer ici, à Cavalon. Ma jambe me fait souffrir depuis l’incident au hall avant mon départ. J’ai voulu marcher trop vite et j’ai peur de m’être froissé quelque muscle.
Où vais je passer la nuit ? Je pense que je ne vais pas dormir pour cette fois. Je chercherais ça demain, j’irais vers le nord ou vers l’ouest, il y a là bas de magnifiques collines boisées.
Ah, un défaut de ce maudis pays : il n’ont aucune herbe à pipe et je suis à cours ! Je vais m’ennuyer toute la journée… bof, je trouverais bien un ou deux sages auquel je pourrais étancher une soif de connaître la Tyrie, qui sait ?
Au moins chez les Kurzicks y avait de la musique.


Entrée n°20 :

Cette nuit, une vieille femme est venu me parler. Elle s’appelait Rhéa, surnommé « l’ancienne » par ses compatriotes. Elle était heureuse de trouver un insomniaque avec qui parler peut être ? Toujours est il qu’elle m’a demandé des tas de choses sur mon continent d’origine, mais aussi sur Keineg et la foret Kurzick.
Fatalement, j’ai fait le diplomate, et j’ai venté les avantages que pourrait avoir une entente avec les Kurzick. Et c’est là que j’ai vu que cette femme était soit le prophète, soit le porte parole de toute cette nation. En un mot, elle doit faire le concours du plus raciste avec le compte Zut Heltzer ou le baron Vasburg.
Mais au fond, je sens dans ces chefs une haine automatique. Pourquoi ils se détestent ? Ils en savent plus rien. Ils inventent des excuses, une dispute suite au cataclysme qu’a déclenché Shiro le pleutre en tuant l’ancien empereur, il y a longtemps.
Là aussi, quelle idée n’ai je pas eu d’aborder ce sujet. Les Luxons veulent a tous prix que ce soit Archemorous, leur ancien champion, qui a terrassé le garde du corps de l’Empereur.
Les Kurzicks, évidemment, préfèrent le fait que Saint Viktor ai terrassé le traître.
Et c’est comme ça que ma nuit de discussion a finie, je me suis énervé. Evidemment, il fallait que je m’énerve, j’en pouvait plus. J’ai crié à la vieille femme et aux gardes de nuit que leur peuple et celui des Kurzicks cherchaient sûrement a être plus idiot que l’autre, qu’ils vivaient dans l’ignorance, et que c’est une femme de Keineg qui a gravement blessé Shiro avant que les deux champions, comme deux frères, l’achevèrent ensemble !
Sur ce, je m’en suis allé, je m’étais encore fait des ennemis.


Entrée n°21 :

Je suis maintenant au couvoir de Gaya. C’est un site fortifié dans lequel les Luxons élèvent les bébés tortues. Quel accueil…
Lorsque je suis arrivé devant la garde de la porte, les guerriers ont brandit leurs marteaux, les archers ont préparé leurs flèches et les moines leurs sorts. Là je me suis dit, c’est bête comme fin pour Fëanor Valandril, mourir écrasé sous les coups d’éleveurs animaliers.
Mais ce n’était pas pour moi, c’était pour les kurzicks qui chargeaient dans mon dos.
C’est là que j’ai constaté que les deux peuples se battaient très bien. Surtout les Luxons d’ailleurs. Ils avaient emmené une tortue de siège devant la porte, et la moitié de l’armée Kurzick fut transformée en charpie. Puis la bataille fut rage. Je n’avait pas de flèches, aussi n’ai je pas pris partit.
Puis j’ai entendu un grand cri, une complainte effrayante. Je me suis aussitôt retourné et j’ai vu la pauvre tortue empotée se faire retourner et broyer vive par un Juggernault. Je n’en avais jamais vu au combat auparavant. Quelle puissance ! J’en avais presque peur.
Ensuite le colosse s’est avancé vers l’archer devant moi, et lui écrasa le corps entre ses deux… bras.
Mince, j’allais finir quand même écrasé.
Et bien non, le monstre m’a regardé de sa hauteur terrifiante, m’a dit quelque chose d’une voie caverneuse et dans un langage inconnu, puis est allé s’exercer au lancé de Luxons au cœur de la bataille.
Les Kurzicks avait gagné… qu’allais je faire ? Les portes étaient fermées et le siège se préparait déjà. Les Kurzicks me prendrait pour un Luxon vu ma position.
Bof, après tout, je m’étais déjà tiré de situations plus extrêmes avec des bandes de crasseux alcooliques. Je me suis donc avancé vers les Kurzicks, le cœur serré par l’angoisse de l’échec critique.
A ma grande surprise, les Kurzicks commencèrent à reculer ; il est vrai qu’ils n’étaient plus assez nombreux pour assiéger le couvoir. Par Mélandru, comme j’étais soulagé, me voilà libre. Après avoir soufflé quelque peu, le sentiment des regards Luxons très lourds sur ma nuque me fit prendre la direction du nord ouest.
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MessageSujet: Re: Récit d'un Voyage.   Récit d'un Voyage. Icon_minitimeJeu 23 Nov - 23:20

Entrée 22 :

Cela faisait longtemps que je n’avais pas touché ce carnet, cette entrée va être longue.
Il m’est arrivé quelque chose de troublant.
Je me suis levé en pleine nuit, à cause d’un bruit inquiétant. J’ai l’impression avec l’age que je dois ma vie non pas à ma vigilance mais surtout à des réflexes physiques appris au cours d’une longue vie de survie.
Enfin bon, toujours est il qu’aussitôt réveillé, j’ai sauté sur mon arc, pris une flèche dans mon carquois, encoché cette dernière et bandé mon arc en marchant vers la position d’où venait la source de mon réveil.
Rien.
C’était peut être une bestiole quelconque, après tout mon petit campement se situait dans une hauteur des collines Qinkai.
J’ai donc baissé ma garde pour finalement retourner me cocher. Je suis resté quelques minutes à écouter la nature silencieuse dans la douce fraîcheur de la nuit. Il faisait bien bon, mais le vent se levait et un léger crachin commençait à tomber. Ne pouvant plus dormir, j’ai donc commencé à défaire mon camp. Bien résolu à marcher sous la pluie pour trouver un meilleur endroit, j’ai pris mon sac sur mon épaule, mon arc et mon carquois sur l’autre et attaché ma vieille épée incendiaire à ma ceinture. Cette épée… la même que les grands gardes d’Ascalon, la même que les monarques de ma patrie, celle de mon père.
Ca y est ! Je commence à me laisser submerger par mes souvenirs ! Jusqu’à présent cela ne m’arrivais que dans des discussions avec mes camarades. Je vieillis atrocement.
N’empêche que cela fait bien longtemps que je ne l’ai pas sortie de son fourreau… les flammes de la lame et le brillant or de la garde ne sont pas des instruments idéaux à la discrétion, hélas.
La pluie tombait vraiment fort, et à peine eu je quitté mon promontoire qu’un éclair déchira le ciel dans un fracas épouvantable. Puis un autre, puis encore un. L’orage était vraiment au dessus, et les coups de colères claquait rapidement. J’ai levé un moment les yeux au ciel pour observer les immenses nuages gris spontanément zébrés d’éclairs dans ce ciel noir d’ébène. Le spectacle était impressionnant, mais guère agréable. J’ai donc décidé de me dépêcher.
Mais aussitôt ai je baissé les yeux que le flash d’un éclair dévoila, l’espace d’une fraction de seconde, une fine silhouette menaçante se ruant vers moi, dagues effilées à la main.
Par Mélandru, un de ces vils assassins de Canthe, des êtres taillés comme des lames pour exécuter de dangereuses danses mortelles. Comment riposter à cela ?
J’ai voulu dégainer ma vieille épée, mais elle était coincée dans le foureau. Alors je fis un vif écart, et je sentit le cruel froid des lames, plus froid encore que la pluie, me lacérer la cuisse et le bras gauche. J’oubliais la douleur dans une roulade, les blessures n’était que légères. Toujours en train d’essayer de dégainer cette fichu épée, je lançait un rapide regard. Maudite nuit noire, il me fallut attendre un éclair pour voir a nouveau le regard fanatique de l’assassin. L’instant, pourtant bref, m’a semblé figé pendant de très longues secondes. Le tueur était dans une pose de combat courbée, et avait tourné la tête pour fixer sa proie. Son seul œil utilisable semblait fou, frénétique, et à la fois absent, comme si seul son subconscient agissait en ce moment.
Un autre éclair, il avait disparu.
Je sentit alors une présence derrière moi, par tous les Dieux ! Comment se déplace t-il si vite ? Une main vint alors brutalement me relever le menton afin de permettre à l’autre de m’égorger comme une bête. Ce n’était pas sans compter sur la surprise qu’il a eu lorsque je me suis lancé en arrière, le plaquant à terre. Le choc libéra mon épée.
Profitant de l’instant de l’étourdissement du tueur, je la dégainais enfin et criait, pour me donner du courage bien plus que pour l’effrayer :
« Par Ascalon ! Montre toi, lâche ! »
Les flammes et le bruit de souffle chaud de mon épée me rassurèrent. Je voyais enfin plus clair. L’assassin, lui, s’était relevé et se tenait devant moi, en garde.
Diable, c’est à ce moment que je me suis aperçu que cela faisait des années et des années que je n’avais pas tenu d’épée. Quoiqu’il en soit, je vendrais cher ma peau.
Il attaqua en premier, forcément, mais fut surpris par la lame, qui le brûla à la main et dans laquelle sa dague fut prise. Il fit alors un saut surprenant et me planta sa seconde dague dans l’abdomen, sur le côté, sans que je puisse parer quoique ce soit.
La douleur me déchira, mais l’assassin était faible lui aussi, car il ne parvint pas à retirer son arme.
Tombé à terre, je mis du temps à me relever. L’autre cherchait sa deuxième dague.
J’avais affaire avec un tueur acharné et terrifiant, mais était il vraiment compétant ? Je n’ai pas réfléchi, je me suis dit que c’est moi qui l’étais, et dans cette idée rassurante je me suis levé pour menacer l’odieux avec ma pointe enflammée.
Il se rendit, ou fit mine de se rendre, devant l’arme qui dévoilait entièrement son visage. Et là j’ai compris. Ce combattant de l’ombre était un vieillard, malgré sa condition physique, il était amaigri et ridé, entièrement chauve à la moustache blanche. Il tremblait au moins autant que son œil fou qui cherchait un échappatoire.
On dit que la vrai valeur de l’homme se révèle au combat, et je voyais bien là la différence entre le vieillard pathétique et le combattant sadique.
Par Balthazar, ce visage. Ce visage tourmenté par les cicatrices de guerres et les longues années me semblait familier.
Un instant, j’ai abaissé mon épée pour mieux le regarder…
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MessageSujet: Re: Récit d'un Voyage.   Récit d'un Voyage. Icon_minitimeMar 28 Nov - 0:03

Il ne bougeait toujours pas, ou du moins tremblait beaucoup trop dans l'orage pour que je puisse percevoir le moindre mouvement furtif.

L'ombre de la flamme tremblais sur le visage de l'assassin. Il était livide, mais c'était bien sa couleur naturelle... ses traits était fins mais rongés par de nombreuses cicatrices. Ses sourcils était fins et longs, on aurait dit qu'ils cherchaient à rejoindre ses longs cheveux grisatres.

Une hésitation m'arriva. Comme un flash spirituel, je connaissais ce visage. Mais ce n'est pas possible, non non, ca ne se peut pas. Je m'étonnes moi même d'être arrivé si vieux, alors comment lui pourrait...

Un dard se planta dans mon torse, presque dans la gorge. Deux, puis trois. Ma vision se trouble, je n'entends plus rien, tous les bruits s'étouffent...Je ne sens déjà plus mon corps, et à peine ma tête. Je sentis à peine ma chute à terre, puis le souffle chaud de mon petit tigre impuissant contre ma joue.

La dernière chose que je vis fut mon père réjouit, qui m'avait eu, et d'un autre assassin à ses côtés qui hurla et lui trancha la gorge.


Le poison s'infiltra.
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MessageSujet: Re: Récit d'un Voyage.   Récit d'un Voyage. Icon_minitime

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