[RP] Le masque de Crâar Neitu.

Il fut un démon qui décida de sortir des Brumes Epaisses, de sortir de ce vide et de cette haine injustifiée. Ce démon là, ne voulait certes, pas l’amour des vivants, mais faire de sa colère une véritable raison de tuer. Pourquoi le monde extérieur aurait-il plus de liberté que l’armée d’Abbadon ?
Un jour arriva alors, à moins que ce fût une nuit. Où étaient l’envers et l’endroit dans cette immensité sinistre ? Le démon n’hésita pas une seconde, il entra dans un vortex. Happé par le portail lumineux, comme on aurait gobé un fruit. A son réveil, le démon, une femme aux paupières sombres découvrit pour la première fois le soleil. Le démon sourit. Des rayons bienfaisants se perdaient un peu partout sur son corps, faisant frissonner son enveloppe humaine dont les poils se hérissèrent de plaisir. De plaisir, certes, mais ce n’était pas de bienveillance que le démon souriait. De ses paupières d’ébène, il considérait le cercle lumineux. Il pensait au jour où il l’anéantirait. N’ayant aucune conception de l’espace, le démon pensait que le ciel était une vaste coupole qu’on pouvait atteindre à l’aide d’une échelle. L’étrange femme se leva donc, bien décidée à faire de ce monde un tourment interminable.
Lorsque le démon avança, les herbes alentour dépérirent, se recourbèrent puis se redirent. Avec ses doigts graciles, la femme ramassa une fleur. Satisfaite, elle la vit se décomposer en une bouillie noirâtre. L’odeur de mort se rependit rapidement. On croyait sentir les entrailles d’un cadavre. La femme se mit en route pour les villes humaines, laissant son œuvre répugnante à la nature.
Le démon ne le savait pas, mais il était à Cantha, dans une région bien éloigné de la capitale. Ici, vivaient de nombreux immigrants des royaumes barbares, juste au Sud du continent. Des petits villages barbares s’étaient formés, développant vie en communauté et tolérance.
Ces villageois n’avaient jamais utilisé d’armes si ce n’était pour tuer quelques lapins qu’ils mangèrent avec remord.
Lorsque le démon arriva dans le premier village, on l’accueilli chaleureusement, se disant que cette jeune femme avait besoin d’un foyer. Car, le démon était nu, découvrant les parties intimes d’une femme que les paysans s’empressèrent de scruter perversement. Certaines personnes vinrent à sa rencontre, tentèrent de dialoguer… Peine perdue. Le démon avait déjà étendu son fléau. Le visage atrophié des humains se mêla à la bouillie noirâtre et pestilentielle qu’était à présent leur corps. Le démon, affamé par toute cette jouissance se rua dans les baraques pour dévorer bestialement les bambins. Ils étaient maintenant orphelins, mieux fallait terminer proprement le travail. Même après le festin, le démon ne fut pas apaisé. Il avait l’appétit insatiable, du démon en quête de destruction, et de panique.
Les jours passèrent, et la région montagneuse de Cantha cédait à l’affolement. Mais qu’avait à faire l’empire de ces misérables immigrés ? Ils devraient se débrouiller tout seuls. De plus, l’empereur menaça d’envoyer ses soldats non pas pour aider les étrangers mais pour les massacrer si ils les dérangeaient de nouveaux avec leurs problèmes. Un village de survivants s’étaient reclus dans de biens profondes cavernes, espérant échapper au fléau.
On arriva tout de même à trouver la solution. Un ancien masque barbare avait été récupéré : Le masque de Crâar Neitu. C’était leur dernier espoir, espoir de survie pour tous. Eux qui, se laissant prendre par l’apparence humaine du démon, ne voulaient pas le tuer. Ce masque avait la faculté de contrôler l’esprit de son porteur. Des envies de paix, un tourbillon de tendresse et d’amour prendrait possession du démon lorsqu’on lui appliquerait…Si on y parvenait.
Une semaine plus tard, le démon découvrit la cachette des barbares et les attaqua. Mais, les villageois, malins, avaient tendu une embuscade dans lequel le monstre destructeur tomba. Il ne pouvait plus utiliser de magie et était dans l’incapacité de mettre ces insolents personnages en charpie. A présent plaquée au sol, la femme aux yeux sombres contemplait les humains. Comment, au nom d’Abbadon, avait-il pu se faire maîtriser si facilement. Soigneusement, un sage enroula un rouleau sur le crâne du démon. Ses cheveux étouffaient sous cet épais tissu qui lui serrait la tête. L’humain posa ses doigts sur sa bouche, murmurant de biens étranges paroles que seuls les mages noirs pouvaient comprendre. Deux de ses doigts glissèrent lentement vers les yeux de la femme. Un silence funèbre stagnait autour de lui, asphyxiant le démon, et le glaçant de terreur…
Comment ? Quel était ce sentiment étranger? Serait-ce la peur ? Qu’est ce que ce sage venait de lui faire ?!! Le vieux mage lui enfonça férocement ses ongles dans les yeux. La femme, les paupières ensanglantées hurla de douleur. Une lumière bleue émergea de sa bouche. Le démon s’immobilisa soudain, esthétiquement illuminé par cette lueur fantomatique. Celle-ci se matérialisa en un spectre effroyable. Cinq personnes avancèrent vers l’esprit et l’attachèrent à des liens spectraux. Un vent glacial faisait trembler la caverne à présent. Une souffrance atroce arracha un cri à l’esprit démoniaque. Le bruit était assourdissant et les prières dissonantes des humains surpassaient le vent devenu fou. Dix longues minutes passèrent ainsi, dans une secousse extraordinaire. Le sage déversa un flot de paroles incompréhensibles, puis de ses mains massives écrasa le masque de Crâar sur le visage de la femme…
C’était finit, les souffrances du démon étaient terminées. L’apparition fantomatique regagna son enveloppe charnelle, ce corps de femme innocente, dans lequel s’était endormit un démon. Ce masque avait rendu inoffensif le monstre, une belle femme amoureuse venait de naître. Joyeuse et avenante, douce et généreuse. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Est-elle consciente de la bête qui se cache en elle ? Si un autre démon venait en ce monde, il faudrait tuer cette si charmante femme pour récupérer le masque. Etant unique, il engendrerait le sacrifice…
N’y a t-il pas une autre solution ?

Il pleuvait, il faisait moche comme pourrait meme dire un passant qui passait par la par ce passage.

Sinerion sortait de sa maison, voir son atelier, voir son taudis, tout dependait de l'opinion qu'on avait de lui. Certains le traitait de crapules, d'autres de charognes, d'autres l'apellait maitre.

Il sauta de toute ses forces sur une grenouille qui passait par la , detruisant la crane de la pauuuvre creature, sur cet air joyeux et guilleret, il ne put s'empecher de pousser la chansonette.

Plusieurs oiseaux s'envolerent, les bruit sortant de la gorge du guerrier trop desagreable a leurs oreilles. Il preferait affronter le froid et la pluie plutot que ca.

"Je chhhhaaante sous la pluiiie
Je chhhaaante sur la pluieee
J'veux tuer
Ravvvaaager
Et surrrtoutttt , m'faire plein de blé
Je chhhannnte dans la pluie
Je chhhhaaann..."

Tout en avancant, effrayant les passant, il arriva sur le point de rendez vous, qu'il s'etait fixé la veille, avec plusieurs voyous. Mais au lieu de retrouver ces affreux etres sur la place, il ne trouva que des restes carbonisés. Enervé, tout autant par cette vue atroce que par ce manque de vers dans la phrase precedente, il acheva un des gars qui tentait de se relever, ne le laissant meme pas s'expliquer, meme murmurer. Il preferait continuer et essayer de trouver d'ou ce carnage venait. Parcourant sa route, il ne vit qu'un entassement de corps eparpillés, deshabillé, rarement violés, plutot violets.

La rage montait en lui, qui osait profaner, ce lieu sacré, qui lui etait destiné? Sans tarder, il se rendit a la salle des officiers, esperant trouver quelqu'un qui pourrait le conseiller. Une fois la bas, il vit, deja arrivé Sieur Renan pas mal emoustillé.

"Que se passe t'il, loyal sujet?
-Sinerion, pour la millieme fois, je ne suis pas ton esclave! rentre toi ca dans le vide qui te sers de crane !
-Peut importe, je te fouetterais plus tard quand je controlerais le monde ! (en effet, il avait a maintes fois tenté d'ouvrir un vortex afin de liberer ses "amis demons" , aucun resultat fructueux a ce jour) , Que se passe t'il? pourquoi tout mes paysans sont ils morts?
-Pas tous, seuls 52 Colporteurs sont morts soit egorgés, soit brulés, soit carbonisé, bien que j'accorde que la carbonisation ressemble a la brulure *Sinerion aquiece*, ou sinon juste empalés, a des rochers.
- A des rochers, mais sa doit dechirer...
-Oui, supplice horrible, quel horreur
-Qui a fait ca?
-Je ne sais point, dans ma torpeur, je n'ai vu, a mon malheur , qu'un visage dans la brume, tel un presage.
-Funeste ravage
-Tu ne me le fait pas dire!

*Sinerion faisait les cents pâs, tentant de reflechir, pour tenter de trouver une solution, soudain, apres une vive douleur (le cerveau d'humain n'etant guere adpaté aux pensée fortement exagérés d'un demon aux griffes acérés), il parvint a enfin y voir plus clair, et cria dans un sursaut, sans pourtant avoir depecé un cerf [hrp] desolé pour cette rime digne de jean paul Belmondo, cependant, je venais de voir un reportage sur la chasse par les braconniers, aidés cependant de la gendarmerie nationale,bref ! je vous raconterais ca un jour, ce n'est pas l'endroit ! [hrp]*

-Preparons une defense, et puis, si cette vile creature nous fait encore offense, et que nous pouvons l'achever, amenons la dans les catacombes de notre propriété
-Mon cher Sinerion, bien que cela me deplaise (et c'est vraiment le cas) , ton idée est brillante, je vais l'organiser, pour le moment, je ne puis te conseiller que d'aller retourner a ta maisonnée. je te previendrais le plus tot possible

-J'espere renan, j'espere...